Topic 7190596
DH//596 Re://T7190 [YuLin/DanF/NingXian/WueWo/WingOf/ChenJi/Foret/XlRed - Yacht] post. 19-11-21 16:57:25
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FLOTTES - Exposition navale, Quai de la Péninsule, du 9 juin au 2 septembre 2019 - Yacht
596 Re://T7190 [YuLin/DanF/NingXian/WueWo/WingOf/ChenJi/Foret/XlRed - Yacht] post. 19-11-21 16:57:25
尋找亮點和優勢。 一個神秘的大使館隨員在土耳其人的地板上參加了聚會。 他們很吵。 這些代表中沒有一個給人以內心生活秘密的印象,只有那種幸福感。 被創造只是為了沉迷於慶祝活動。 很難相信這些人的日常生活中有很多重大問題。 他們唯一關心的是在聚會結束後迅速收拾行裝,以免錯過將其帶到另一個島嶼的飛機,帶來其他樂趣。 有些人乘遊艇去那裡,背著他們的西服。
在這艘駛過溫暖水域駛向群島的遊艇上,我們的土耳其大使允許自己受到引導,而沒有第二艘船在航行,它在過去和近期之間邁出了一步。 ,什麼也沒有,也沒有。 不知道後果如何。 問題仍然存在:他不知道該如何處理自己的身體。
希伯來人告訴他成為他的父母,讓他與哲學和宗教色彩進行對話。 在這場海上對話中,人們非常擔心在應該更舒適的情況下缺乏愉悅感,但這並不是沒有原因的憂鬱。
如果對他的智力表現有絲毫的衝動,那麼已經發生了另一種更大的能量,這使他想知道自己的身體感到不高興,他感到自己現在不樂於享受更多的樂趣。 很高興他還沒有感覺到。 這給他造成了複雜的延誤,只有急需的東西,如想讓別人通過的命令,才能下令。
中國大型船東的遊艇上有一個巨大的水池,其中豪華的遊艇(但尺寸較小)專心於優雅的比賽。 我們必須看到他們相互越過,冒著將海港縱火的危險。 這些動力強勁的船用波光粼粼的汽油作為燃料,為那些像大傢伙一樣慶祝的小君主們拋出了一種令人迷惑的泡沫,他們把大捆的鈔票扔在了屋外,僕人將這些鈔票捆成一團。 土耳其大使取笑自己。 側橋上的鼓聲聽起來像是在這些盛宴中所帶來的所有歡樂,但不要屈服於大使的無禮之耳,也不要屈服於那些專注於神學論證以指導對話走向神智的希伯來人。 利益中心比浪費金錢更重要。
最後我們搭便車。 快速的新睡眠場所,然後再聚會。 土耳其人和希伯來人各自租了一套夢,但不會享受孤獨。 他們會互相邀請,有時是在裝飾有橄欖綠色色調的金色套間中裝飾,上面是巨大的黑色緞帶,或者有時是在猶太人的白色套間中,地毯上鋪著由 島上最受歡迎的綿羊,呈星形。 但是在一個房間或另一個房間中,他們的對話都不會成功。 他們將不再有過境藉口來解釋他們缺乏溝通。 同樣,這種奢華過高將是他們士氣高昂的原因,只會等待夜晚返回游艇,這將把他們推向另一個地方,一次又一次。
大狗在我們剛降落的海岸上等待。 他們是堅忍的狗,看起來遠離危險。 我們正準備返回家園,為冬天準備的花園,因缺席而擴大的房間,在這裡,我們再次成為皇帝,船東或大使。 時光流逝,我們生活中充斥著肉體的那部分快樂的記憶不會消失。 沒有遊艇是永恆的,只有它們移動的水域是永恆的。
Traduction XLRed22
À la recherche de temps forts et de forces vives. Un mystérieux attaché d'ambassade s'est joint à la fête à l'étage des Turcs. Ils sont bruyants. Aucun de ces délégués ne donne l'impression d'avoir une vie intérieure, secrète, sinon que joyeuse. Des êtres créés pour s'adonner à des festivités uniquement. On a du mal à croire que ces gens ont une vie quotidienne avec des soucis majeurs en tête. Leurs seuls soucis sont de faire rapidement leurs valises quand la fête est finie, pour ne pas rater l'avion qui les conduira sur une autre île, vers d'autres plaisirs. Certains s'y rendent en yacht, en gardant leur même costume sur le dos.
Sur ce yacht qui vogue son trajet dans les eaux chaudes en direction de l'archipel, notre ambassadeur turc se laisse conduire sans autre référent que la seconde qui s'écoule, faisant le pas entre passé et futur immédiat. D'avant ce passé minuscule, rien, après, rien non plus. Aucune idée des conséquences. La question demeure: il ne sait pas quoi faire de son corps.
Il se laisse entraîner dans une conversation aux tonalités philosophiques et religieuses par un gaillard hébreu qui lui dit être son parent. Dans cette conversation maritime, il est grandement question des ennuis rattachés au manque de plaisir dans les situations qui devraient être plus confortables, mais qui ne le sont pas pas en raison d'une mélancolie sans pourquoi.
S'il est saisi de la moindre velléité de performance intellectuelle, déjà une autre énergie prend place, plus grande, qui le pousse à s'interroger sur le déplaisir que son corps éprouve à ne pas prendre plus de plaisir au moment présent, plus de plaisir qu'il n'en éprouve déjà. Cela cause en lui des délais compliqués, que seules les nécessités impératives, comme se déplacer pour laisser passer quelqu'un, peuvent ordonner.
Le yacht des grands armateurs de Chine contient un immense bassin dans lequel des yatchs luxueux, mais de dimensions plus restreintes, s'adonnent à de gracieuses courses. Il faut les voir passer les uns par-dessus les autres au risque d'incendier la rade. Alimentés par une gazoline pétillante, ces embarcations puissantes génèrent une sorte d'écume ensorcelante pour les petits seigneurs qui y font la fête, à l'image des grands, en jetant par dessus bord d'épaisses liasses de billets de banque que les serviteurs de l'ambassadeur de Turquie s'amusent à aller chercher. Des tambours sur les ponts latéraux font résonner toute la joie contenue dans ces fêtes multiples, mais qui ne se rend pas aux oreilles blasées de l'ambassadeur, ni à celles du gaillard hébreux qui se concentre sur un argument théologique pour orienter la conversation vers un centre d'intérêt plus substantiel que du gaspillage d'argent.
Enfin nous accostons. Nouvel endroit pour dormir, vite, avant d'aller, de nouveau, faire la fête. Le Turc et l'Hébreu se sont chacun loué une suite de rêve, mais n'en feront pas profiter leur solitude. Ils s'inviteront l'un et l'autre, tantôt dans la suite dorée ornée de draperies aux teintes vert olive rassemblées par d'énormes cordons de satin noir, ou tantôt dans la suite du Juif, blanche, tapissée de lainages faits à partir des moutons les plus prisés de l'île en forme d'étoile. Mais ni dans une chambre ni dans l'autre leurs conversations n'aboutiront. Ils n'auront plus l'excuse du transit pour s'expliquer leur manque de communication. Aussi, ce trop plein de luxe aura raison de leur moral, et n'attendra plus que la nuit pour retourner sur le yacht, qui les propulsera dans un autre endroit, dans un autre endroit encore, et encore, et encore.
De grands chiens attendent sur la rive où nous venons d'accoster. Ce sont des chiens de pierre, stoïques, qui regardent au loin venir le danger. Nous nous apprêtons à regagner nos maisons, nos jardins apprêtés pour l'hiver, nos pièces élargies par nos absences et nous revoici redevenus tels quels, ni empereurs, ni armateurs, ni ambassadeurs. Un temps est passé, les parties de notre vie qui ont gardé au centre de nos chairs le souvenir des plaisirs ne mourront pas. Aucun yacht n'est éternel, il n'y a que les eaux sur lesquelles ils se déplacent qui sont intemporelles.